dimanche 22 avril 2012

7Coulisses de la visite présidentielle au Brakna et au Gorgol


22-04-2012
16:17
Coulisses de la visite présidentielle au Brakna et au Gorgol
Empoignades et coups de coudes pour saluer Aziz.

L’accueil à l’aéroport d’Aleg n’a pas été des plus sereins ! A peine l’hélico transportant le chef de l’Etat est-il aperçu au ciel qu’un tohu-bohu s’empare des accueillants alignés pour saluer le président de la République. Les uns et les autres jouaient des coudes pour bien se placer afin de serrer la main du chef de l’Etat, enveloppe à la main pour certains. Des personnalités politiques dégoûtées par ces scènes ont fini par quitter les lieux pour se mettre à l’écart, histoire de se mettre à l’abri d’éventuelles bagarres. En fait l’atmosphère était électrique et on sentait beaucoup de tensions.

Le zèle de la garde rapprochée du chef de l’Etat.

Elle a fait de la misère à pas mal de personnalités politiques venus assister au meeting à Aleg.Mohamed Abdellahi Ould Oudaa, Directeur général de la SNIM comme tant d’autres personnalités ont été empêchés d’accéder à la tribune en même temps que des journalistes de la presse indépendantes dûment accrédités pour couvrir l’évènement.

« Le président de la république devrait avoir l’œil sur le comportement de sa sécurité rapprochée car elle lui fait beaucoup de tort sans qu’il ne s’en aperçoive », lance un élu qui estime qu’ils sont trop arrogants et peu respectueux des gens.

Quand le protocole présidentiel essuie des critiques sévères

Non seulement à l’accueil beaucoup de personnalités détenteur de leur badges d’accès ont été purement et simplement empêchés d’accès par des soldats du Basep chargés de sécuriser le périmètre de l’aéroport, plus grave, aux audiences qui devaient se dérouler à la résidence du wali, plusieurs élus de la wilaya (maires, députés, sénateurs) se sont vus renvoyés à la porte de la résidence du wali du Brakna par la sécurité présidentielle. Ces élus font porter le chapeau au chef du protocole contre lequel ils n’ont pas tarit de critiques. « Il fait tout sauf son boulot pour lequel il ne semble pas maîtriser les arcanes », lance un sénateur.

Ils étaient tous là à Boghé

Ngaidé Lamine Kayou ancien ministre et président du Conseil d’Administration du Port Autonome de Nouadhibou, Diallo Mamadou Bathia conseiller du Premier Ministre, Wagne Abdoulaye Idrissa chargé de mission à la présidence de la République, Lam Baba conseiller du ministre de l’équipement et des transports, Mohamed Hadi Macina secrétaire général du Ministère de l’intérieur et de la décentralisation à l’accueil du chef de l’Etat à Boghé.

Dénouement de l’affaire de la mosquée de Boghé escale

Entretenu du litige qui oppose les responsables de la mosquée à un gendarme retraité titulaire d’un permis d’occuper délivré par Moulaye Brahim Ould Moulaye Brahim du temps où il était hakem de Boghé, Mohamed Ould Abdel Aziz aurait instruit le ministère de l’intérieur pour rendre la portion de terre en question. L’Imam Thierno Saada Baba Lam aurait été rassuré que ce litige sera définitivement réglé pour que l’espace en question devienne patrimoine de la mosquée.

MBagne, l’UDP noie l’UPR

L’accueil du président ( de la République à MBagne a été dominé par la présence massive des militants de l’UDP venus em masse dans la capitale départementale. Le maire adjoint deBagodine, M. NGam Hamadebe s’est illustré dans l’accueil et l’hébergement de ses concitoyens. Il semble que le maire titulaire, Bâ Houdou Abdoul était absent pour cause de consultattions sanitaites à l’étranger.

Moussa Diop


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jeudi 19 avril 2012

AZIZ A EU UN GRAND SUCCÈS


18-04-2012
10:19
Retour sur l’arrivée Mohamed Ould Abdel Aziz à Boghé - [Reportage Photos].
Ils étaient des milliers de Boghéens, de populations des quatre communes, de toutes les tendances politiques et des militants, sympathisants de L’UPR, pour accueillir ce matin du 16 Avril 2012 à Boghé, MrMohamed Ould Abdel Aziz chef de l’état ou mieux président de la RIM.

Les chants, tambours battants, les applaudissements bourdonnaient partout dans les quatre coins de la place de l’indépendance. Sur le pont qui va de Boghé Dow à Boghé Escale les militants et militantes de L’ UPR des villages environnants prirent place, chacun à sa manière la plus belle à voir.

A la place de l’indépendance , des jeunes et employés à la mairie de Boghé, sous la direction du SG Diakité assurent l’animation, au niveau de l’organisation ce sont les jeunes du département tous genres confondus plus la commune de Boghé Une atmosphère riche en son et lumière.

Un monde fou carrément délibéré, alerte et aisé. Une foule immense s’est rangée des deux cotés de la place de l’indépendance, quelques drapeaux verts à croissant et étoile d’or claquent au vent. Des photos, le portrait du président Aziz en l’air flottent . Partout des banderoles écrits en gros caractère souhaitant la bienvenue au président Mohamed Ould Abdel Aziz.

25 banderoles des quatre communes qui rassurent le président Aziz de leur soutien, l’association des retraités de la Gendarmerie (ARGEND) : « vous souhaite la bienvenue, vous remercie pour les actions réalisées opportunes envers vos citoyens les plus fragiles notamment les anciens des forces armées et de sécurité », le parti de la jeunesse pour la nation, la présence de Mr Barro Mohamed président du parti Unité et Développement (UD) accompagné de Messieurs Ba Hamath, Thiam Djiby et Diop, les coopératives féminines deDar El Barka, de Dioulom, le Regroupement des Ressortissants Sénégalais à Boghédirigé par Mar Diéne Touré :

« souhaite au président Aziz la bienvenue et relations sont aux beaux fixes », la coordination des femmes de Boghé Escale dirigée par Djaly Cissoko avec 17 femmes habillées tout blanc, la coordination de Nioly sous la conduite de Mariétou Dieng, Kounda Mamadou Gacko SNDE), la présence remarquable de Thiédé, le fief de la Sénatrice et maire deSebkha, la coordination des cadres ressortissants de Boghé que dirige Ngaidé Abdrahmane Hamath, la coordination de Boghé Escale dirigée par Abdi Vall et ses jeunes qui ont même été associés à l’organisation interne Pape MoctarHassan GuéyeMamoudou TouréIba SamakéDiaga Chouweine et Demba Anne.

L’arrivée du président Aziz à Boghé est un succès et une occasion pour les acteurs politiques de l’UPR et la population du département de Boghé et d’autres tendances de communier afin de réussir le parti unique de l’unité nationale.

Ils l’ont fait ce 16 Avril 2012 accueillir son président dans leur fief. L’histoire retiendra que c’est dans la vie des individus comme celle des nations qu’il v’a des nations, qu’il y’a des moments dont la solennité et la sobriété qui les enveloppent sont plus éloquents que tous les discours. Tous les cadres et ressortissants de Boghé de l’UPR des quatre communes (Dar El Barka,Ould Birom, Dar El Avia et Boghé) étaient là pour la circonstance :

Mohamed El Hadi Macina, Fari Diéry Ba, Abdallah SarrDjigo Alassane MamadouSowMoctar AliouDaha Mamadou SyNiang IdrissaAbdi VallNgaidé Abdrahmane Hamathdit Baba Dia pour ne citer que cela sans compter les Sénateurs : Ba Elhadj Abdoul, Rabiya Chérif Haidara et la femme du Général Félix Négril sa délégation.

Les notables, anciens combattants, les imans des mosquées, Oulémas, surtout les femmes et la jeunesse ont réservé un accueil enthousiasme à Aziz. Cette effervescence départementale réconforte d’abord les habitants du département pour un intérêt commun, les populations ont compris pourquoi leur maire s’adresse aujourd’hui à Mohamed Ould Abdel Aziz. Et le président a bel et bien pigé que les problèmes de famille ne se traitent pas dans la rue.

Après la lecture du coran lu par Tijane Mamoudou DiaEthmane ould Brahmatt (animateur) donna la parole au maire Mr Ba Adama Moussa qui pendant plus de 45 mn a d’abord salué le président et ensuite listé tous les problèmes de la commune de Boghé et les autres (nous publierons le discours complet du maire dans nos prochaines publications). On retiendra les doléances suivantes : L’hôpital National de Boghé, Maison des jeunes et le stade municipal.

A chaque mot prononcé par le maire ce sont des salves d’applaudissement et toute la population a apprécié. Le président Aziz a promis aux milliers de personnes venues pour la cause de résoudre l’ensemble des problémes posés par le maire Mr Ba Adama Moussa, d’équiper le plus rapidement possible le centre de santé et que madame la ministre ce qu’elle avait déjà promise sera faite, ainsi que le stade, ici à

Boghé, Mr Mohamed Ould Abdel Aziz a loué et salué le rôle de l’opposition, précisant : « qu’elle doit être responsable en créant et fondant à la fois sa critique du pouvoir sur l’objectivité des choses réelles, en cessant d’être une opposition qui rêve à des choses qui ne se réaliseront jamais dans la vie. ». Après, l’allocution du président Aziz applaudi haut et fort, le président et sa délégation se dirigent à la Sonader ou mieux encore au station de pompage de Boghé pour l’inauguration. Là, aussi la foule (surtout des jeunes) scandait et cadençait : « AZIZmerci, président merci, ça va allez »

Ce matériel de pompage déjà installé est composé de 6 pompes d’une haute technologie des normes européennes (normes standard), 4 pompes d’une capacité et débit de 600 litres par seconde et 2 pompes de300 litres par seconde (marque Grundfos), des armoires de commande, des Vanes, un lot de pièces détachés et beaucoup de tuyaux de branchement. La Société fournisseur de ce matériel luxe est Farmex export Mauritanie.

Rappelons ici, que ce matériel est obtenu grâce au plaidoyer du maire Mr Ba Adama Moussa,La visite au Brakna, en Novembre 2010, du président Mohamed ould Abdel Aziz, où ce dernier a reçu en audience tous les maires du Brakna. Le maire avait posé ce problème parmi tant d’autres. Le président a vite donné des instructions urgentes pour résoudre tous les problèmes de la plaine de Boghé. 

Après la station de pompage, ce fut la pose de pierre d’un projet de construction de 2 centres techniques dans les villes de Boghé et Sélibaby dont le coût global est de 115 160 885 d’ouguiyas, délai d’exécution 6 mois. Il est question aussi de construction de 4 pylônes de 60 m dans les villes de BoghéSélibabyNbeiket lehwach et Zoueratt par l’entreprise SOREB.SA. EMER, LE Montage du Projet est de : 81 296 000 ouguiyas.

Là , après la visite de ces lieux et écouté les explications des experts de la dite entreprise,Mohamed Abdel Aziz a salué l’iman de la grande Mosquée de Boghé et doyen des agesThierno Sokho âgé 96 à 98 ans, qui lui a remis un dossier concernant l’ex gendarme à Boghéqui disait que la partie ( morceau de terre) à coté du PMI est son propre lot de terre, le président a promis de régler définitivement cette affaire et des mains de Mr Mohamed El Hadi Macina le président lui a remis ce dossier jusqu’à son retour. C’est à partir de là au centre du quartier deBoghé Dow, au milieu des cris de joie des jeunes, un président relax , apaisé, décontracté remercie cette foule de jeunes qui est là , malgré cette chaleur et le soleil accablant de 14 heures.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel 
CP au Brakna le véridique.


Avec Cridem, comme si vous y étiez...
































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Liste des commentaires
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Redigé par,
sidi33
  2012-04-18 11:36:22   
En tout cette visite a montré que Le Président Aziz est populaire chez nos frères négro-mauritaniens, car ils l'ont très bien reçu. Cela montre leur nationaliste et la reconnaissance par eux des progrès importants économiques et sociaux que nos autorités actuelles s'attachent à réaliser pour notre peuple.

Ce constat est encourageant, et nous devons tous bannir le raciste pour construire ensemble, une nation juste et égalitaire sur cette belle terre d'Islam.

Redigé par,
Elwatani70
  2012-04-18 11:02:17   
toute ces communautes aiment leur pays sauf quelque extremistes qui nous emmerdent avec leur commentaire raciste sur le WEB.

dimanche 15 avril 2012

20:00Aleg : Aziz annonce l’imminence de la mise en place de la CENI




20:00
Aleg : Aziz annonce l’imminence de la mise en place de la CENI
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a mis en cause « des formations non scientifiques » dans le chômage des jeunes diplômés et a pointé du doit un système éducatif coupable d’avoir formé, dans les domaines de l’histoire, du droit et de la littérature, des dizaines de milliers de jeunes.

Ould Abdel Aziz qui s’adressait à des milliers de personnes venues des différents coins du Brakna assister au meeting qu’il avait animé ce dimanche soir à Aleg, a indiqué que le gouvernement planche actuellement sur la réforme nécessaire pour sortir l’enseignement de cette situation, en orientant les jeunes vers les filières scientifiques et techniques.

Aziz a par la suite critiqué le fait que des jeunes aient écrit des slogans qui lui sont hostiles sur les murs alors que, dit-il, « ce temps est révolu et la liberté est offerte à tous pour s’exprimer ». Il a, dans ce cadre, accusé l’opposition d’avoir « envoyer des enfants pour écrire ces graffitis ».

Ould Abdel Aziz a considéré que le dialogue politique qui a eu lieu entre la Majorité et certains partis d’opposition a permis « de consolider la démocratie », annonçant, à cette occasion l’imminence de la création de la CENI (Commission électorale nationale indépendante).

Il a aussi promis aux populations du Brakna la mobilisation de quelque 500 millions d’UM destinés au financement d’AGR (activités génératrices de revenus) dans les différentes localités de la wilaya.

Cependant, des banderoles accusant Aziz d’avoir failli à certains de ses engagements et dénonçant la suspension des salaires d’un groupe de professeurs ont été brandies au cours du meeting d’Aleg.

Au cours de ce meeting, un jeune nommé Maaouiya, est tombé en syncope et a été aussitôt transporté à l’hôpital pour y subir les soins nécessaires.



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jeudi 5 avril 2012

Mali : La CEDEAO sur le pied de guerre à Abidjan


06-04-2012
01:53
Mali : La CEDEAO sur le pied de guerre à Abidjan
Sitôt dit, sitôt fait. A l’issue du sommet extraordinaire qui réunissait les chefs d’Etat de la CEDEAO, lundi, dans la capitale sénégalaise, le président en exercice de ladite institution, l’Ivoirien Alassane Ouattara annonçait la mise en place immédiate d’une force d’attente ; dans la foulée, il indiquait que les chefs d’état-major des pays concernés devaient se réunir dans un bref délai dans le but d’examiner « les modalités d’activation » de ladite force.

C’est désormais chose faite : jeudi 5 avril 2012, se tint à Abidjan ladite rencontre « d’urgence », à laquelle prirent part les chefs d’état-major de la Côte d’Ivoire, du Nigeria et du Niger ; fait digne d’importance, en présence d’officiers américains et français.

On le voit, la Cédéao est, au plus bas mot, sur le pied de guerre. Secret militaire oblige, la rencontre d’Abidjan s’est faite à huis clos ; mais la célérité avec laquelle l’entité ouest- africaine entend gérer l’affaire malienne montre bien que la double crise au pays d’ATT la préoccupe au plus haut point ; ce qui ne signifie pas que l’entreprise ne présente pas de difficulté.

Car on se rappelle qu’à l’occasion de la crise ivoirienne, il y a moins d’une année, la CEDEAOpatina, tituba, et fit étalage de toutes ses failles et fissures. Pour l’heure, on a l’impression que tout le monde y chante à l’unisson : les rebelles touaregs, qui ont déferlé et conquis la majeure partie du territoire malien, autant que les putschistes, qui ont conquis un pouvoir qu’ils ont toutes les peines du monde à gérer, semblent avoir fait l’unanimité des Etats membres contre eux ; soit ; il reste à savoir qui, concrètement, enverra quoi pour renvoyer Sanogo et consorts à leur caserne et en même temps refouler les combattants du MNLA et affidés dans leurs dunes désertiques.

Car le succès d’une mission armée de la CEDEAO suppose un coup double : restaurer l’ordre constitutionnel, d’une part, et, d’autre part, étouffer les velléités sécessionnistes des hommes bleus qui, d’ailleurs, ont trouvé des alliés de circonstances en Ansar Dine et Aqmi, tous formant une sainte alliance aux motivations diverses : les uns étant pour la partition du territoire malien, les autres pour sa conversion en Etat islamique ; la nébuleuse filleule d’Al Qaïda, elle, ne veut ni plus ni moins qu’une zone « sécurisée » dans laquelle elle opère en toute tranquillité.

La CEDEAO a du pain sur la planche ; car Sanogo et ses hommes, même affaiblis par les différents embargos, montrent qu’ils entendent rester à la barre ; quant au conglomérat réunissant MNLA, Ansar Dine et Aqmi, on peut le dire, sans risque de se tromper de beaucoup, ils n’entendent pas se faire déloger de leurs positions, qu’ils estiment avoir chèrement acquises.

Pareille expédition punitive peut s’avérer coûteuse en hommes, en finance ainsi qu’en logistique ; nul doute que les alliés occidentaux qui semblent avoir donné leur quitus pour la mener sauront en temps opportun délier les cordons de la bourse ; c’est en tout cas ce que souhaitent les pays membres de la CEDEAO, qui tiennent là une bonne occasion de résoudre à l’africaine un problème ouest-africain.

Par Jean Claude Kongo

L’Observateur Paalga



Mali : La France assise « entre deux chaises »

On l’avait connue plus engagée, surtout ces dernières années ! L’Afghanistan, la Libye, laCôte d’Ivoire… Récemment, la France n’avait reculé devant rien –si ce n’est le cas de laSyrie, sans jamais prêter attention à l’ingérence dont elle se rendait alors coupable. Sans jamais non plus envisager quelconques conséquences de ses actes et interventions.

Mais, alors que, depuis plus de deux mois, la situation nord-malienne ramène le pays aux sombres heures de son histoire, la France affirme inlassablement qu’elle ne « s’engagera pas militairement » dans la résolution de la crise. Tout au plus multiplie-t-elle les déclarations, et tente-t-elle d’user de son pouvoir diplomatique. Quelle « étrangeté » de voir aujourd’hui celle qui s’affichait l’an dernier en sauveuse, rester aujourd’hui « dans ses petits souliers ? ».

Quelle surprise, de l’entendre déclarer que seule la CEDEAO peut-être habilitée à s’impliquer dans la résolution du conflit ? Après le désastre libyen, la France aurait-elle enfin appris de ses erreurs ? Serait-elle finalement disposée à reconnaître le potentiel pouvoir décisionnel des institutions sous-régionales ? Le visage de la France serait-il en train de changer ? Sans doute s’emploie-t-elle plutôt, dans l’état actuel des choses, à faire le dos rond.

Timidité, diplomatie, et renouveau d’enjeux

Le coût d’une intervention militaire française, même sous un mandat de l’OTAN, ne saurait en effet être assumé par une France en crise, cherchant à freiner ses dépenses. On voit d’ailleurs mal comment Nicolas Sarkozy, président candidat à sa propre succession, pourrait justifier une telle intervention auprès de l’opinion française. Tant au niveau budgétaire qu’éthique. Mieux vaut sans doute s’abstenir pour le moment, plutôt que de risquer, à moins de trois semaines du premier tour de l’échéance, de lancer une nouvelle polémique.

Néanmoins, les choses s’accélèrent peu à peu. Des insipides déclarations, aux « yeux doux » faits au président du Faso par l’intermédiaire d’Alain Juppé, il y a plus d’un mois, la Franceentend aujourd’hui mobiliser la communauté internationale pour une rapide résolution de la crise. C’est que cette dernière a pris une autre tournure.

Le danger islamiste guette. Tombouctou, tombée aux mains d’Ansar Dine, d’AQMI et duMNLA, vivrait depuis l’heure sous l’application de la « loi de la charia ». La lutte armée se transforme, et les revendications ne sont plus les mêmes. Il ne s’agit plus uniquement de rebelles Touaregs combattant pour l’indépendance du Nord du pays. Le chef du mouvementAnsar Dine, lui, se bat pour l’application de la charia dans tout le Mali. Nul ne doute que ce dernier ne s’arrêtera pas à Tombouctou. C’est Bamako qui est visé.

C’est ainsi que, assise entre deux chaises, la France avance « sur la pointe des pieds ». Sa volonté d’agir contre les mouvements islamistes ne fait aucun doute. C’est pourquoi elle somme aujourd’hui le Conseil de sécurité de l’ONU, et également la CEDEAO, de se mobiliser contre les risques en présence au Mali. Mais, redoutant sans doute le sort des 6 otages français encore détenus par AQMI, elle exclue inlassablement toute possibilité d’engagement militaire. Non, la France n’a pas changé. Ses intérêts toujours « en ligne de mire », elle va simplement tenter, cette fois-ci, d’user davantage de diplomatie.

Cerise ASSADI-ROCHET/stagiaire

L’Express du Faso




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mercredi 4 avril 2012

Le président de la république met-il de l’ordre dans son cockpit ?


Le président de la république met-il de l’ordre dans son cockpit ?
Le président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz mène depuis quelques semaines une campagne de nettoyage de son cockpit, pour permettre à son équipage de donner le meilleur de lui-même face aux nombreux problèmes qui assaillent le pays.

Après s’être doté d’un conseiller à la communication, d’une compétence reconnue et d’une réputation probe dans les médias, en la personne de Rassoul Ould Khal, qu’il aurait également pour le même crédit de confiance chargé de la coordination du plan d’urgence « Emel 2012 », Mohamed Ould Abdel Aziz serait toujours occupé à aménager sa cabine présidentielle.

Selon le site « El Ghad », le chef de l’Etat ne serait pas réellement satisfait de son dircab Isselkou Ould Izid Bih, lequel peinerait, indique-t-on, à gérer des dossiers clés dont il est investi tels la grogne universitaire, le mécontentement de certains leaders de la majorité, les reculs de partis de l’opposition participationniste de l’accord du dialogue politique, les sit-in devant et à l’intérieur du palais ocre…

Selon le même site, Ould Abdel Aziz serait actuellement en train de faire des consultations pour que sa locomotive puisse se doter de l’homme qu’il faut aux fins d’avancer lentement mais surement, sans risquer de sortir des rails à cause de collaborateurs qui ne disposeraient pas de la même détermination que lui pour mener le pays à bon port.

atlanticmedia


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mercredi 21 mars 2012

Le passif humanitaire bat des ailes : Qui souffle sur les braises du contentieux ?


(Retour de refugiés en 2008. Crédit photo : DR)
Dans quelques jours, un beau monde de victimes, notamment : les ayants – droits des victimes civiles et militaires, les orphelins des victimes civiles et militaires, déportés, victimes des évènements de 1986 -1991, sympathisants et familles vont célébrer en rang dispersé, le troisième anniversaire de la « réconciliation nationale ». Ce sera le 25 mars à venir.
Si tous avaient l’habitude de se retrouver chaque année pour célébrer l’évènement ensemble, il n’est pas certain qu’il en soit de même cette année. La raison principale en est que le Collectif des Victimes de la Répression (Covire) est divisé à la suite de l’élection d’un nouveau bureau que conteste l’ancien bureau. Des contestations qui n’ont pas lieu d’être dès lors qu’il s’agit du renouvellement d’un bureau dont le mandat était arrivé à termes depuis le mois de Mai de l’année dernière. Mais la démocratie n’est pas un Etat d’esprit ancré dans les mentalités pour accepter le verdict des urnes. A l’heure du bilan, que pourrait-on dire du chemin parcouru depuis qu’en mars 2009, Covire et le HCE avaient noué un partenariat pour le règlement consensuel du passif humanitaire, histoire de tourner définitivement cette page sombre de l’histoire du pays. Pour rappel, les deux partenaires dans ce dossier avaient signé un protocole d’accord le 24 mars 2009. Le 25 mars de la même année, en pleine crise politique née du coup d’état ayant renversé Sidi Ould Cheikh Abdellahi le 6 août 2008, Mohamed Ould Abdel Aziz se rendait à Kaédi où il reconnaîtra officiellement les exactions commises à l’endroit de la communauté négro-africaine. A cet effet il a organisé une prière aux morts puis demandé le pardon pour le mal qui a été fait. Aussi a t-il pris l’engagement
solennel de régler le passif humanitaire. « Je vais panser les plaies béante. Aucune indemnisation, aucun compromis n’équivaudra jamais à une vie humaine. L’être humain est irremplaçable dans son milieu. Pour les veuves et les orphelins, nous compatissons du fond du cœur. Nous sommes là, pour mettre fin aux souffrances du peuple quelque soit leur nature». Pour marquer le clou de l’évènement, il institua le 25 Mars comme journée nationale de la réconciliation.
Par ce discours apaisant qui est allé droit au cœur des victimes, il redonnait ainsi espoir aux nombreuses victimes négro-africaines de ces années de plomb des régimes d’exception, qui se sont succédés au pouvoir.
Si l’on devait faire le bilan des engagements pris par le président de la république pour satisfaire les doléances des victimes, on pourrait dire qu’il est mitigé. Certes qu’il a procédé à la reconnaissance officielle des exactions ; la prière aux morts effectuée à Kaédi le 25 Mars 2009, instituée comme journée nationale de réconciliation ; la réparation financière des veuves et ayants droits des victimes tuées en détention ; l’octroi des parcelles aux veuves indemnisées ; la réintégration de 144 instituteurs dont 54 atteints par la limite d’âge ; mais beaucoup d’autres doléances souffrent dans des tiroirs. Par exemple, les victimes ou ayants droit du secteur parapublic et privé n’auraient pas été recensées, ainsi que le secteur informel. Les dossiers des autres collectifs COREMI, Policiers, REVE, Orphelins et veuves des victimes civiles est sujet à caution en même temps que la question foncière reste encore un sujet de préoccupation. L’insatisfaction de ces dossiers ou leur mauvaise gestion expliquent largement la tourmente qui s’est emparée de Covire. Reste que le chef d’Etat Major particulier du chef de l’Etat semble incapable de gérer ce dossier à la satisfaction des victimes. Plus grave, au train où vont les choses, la journée du 25 mars 2012 promet d’être tumultueuse entre les protagonistes. A moins que le chef de l’Etat ne le veuille autrement.
Moussa Diop
Source  :  Le Quotidien de Nouakchott le 21/03/2012
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com

Mauritanie - Le parti Tewassoul appelle au 'jihad politique' contre Ould Abdel Aziz.




20:47
Mauritanie - Le parti Tewassoul appelle au 'jihad politique' contre Ould Abdel Aziz.
Un érudit du parti islamiste mauritanienTewassoul a appelé les militants de sa formation au "jihad des temps modernes", pour obtenir la chute du présidentMohamed Ould Abdel Aziz.

"Tous les sympathisants de Tewassouldoivent s'inscrire dans l'action politique qui est le jihad des temps modernes", a affirméMahfoudh Ould Zeine mardi soir, lors d'un meeting à Nouakchott. "Le vrai défi maintenant est de réussir la bataille pour le changement en Mauritanie en faveur des faibles sans défense, des victimes de la sécheresse, des exclus dans tous les coins du pays et des jeunes rongés par le chômage", a-t-il ajouté devant des milliers de supporters enflammés.

"La seule solution réside dans le départ de (Mohamed Ould Abdel) Aziz et tout le monde doit s'y atteler parce qu'il est inéluctable et imminent", a de son côté affirmé le vice-président deTewassoul, Mohamed Ghoulam Ould ElHaj Cheikh.

Ce parti, qui compte cinq députés sur 95 à l'Assemblée nationale, est considéré comme une formation islamiste modérée. Le meeting de Nouakchott a été organisé en réponse au discours du chef de l'Etat mauritanien le 13 mars à Nouadhibou (nord-ouest) dans lequel il avait qualifié les dirigeants de l'opposition de "chefs de gangs" et de "vieillards révolutionnaires"contrairement aux jeunes à l'origine du "Printemps arabe".

(AFP)


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jeudi 15 mars 2012

Football : Mauritanie-Tunisie 0-0


Ce jeudi après midi au Stade du Complexe Olympique de Nouakchott, les Mourabitounes juniors ont fait match nul (0-0) devant les Aiglons de Carthage pour le compte de la manche aller des préliminaires du championnat arabe des nations de la catégorie.

Diminués dés la 7ème minute, suite à l’expulsion par l’arbitre marocain de la partie du gardien du but, Mohamed Sellami Ould Béchir, qui voulait enrayer une offensive d’un attaquant Tunisiens qui était manifestement hors jeu, les jeunes Mourabitounes ont serré les rangs pour livrer un spectacle de qualité devant une bonne équipe Tunisienne.

Poussés par les nombreux supporters qui avaient le déplacement, les joueurs de l’équipe nationale ont montré de l’engagement et de l’envie qui augurent du renouveau très prometteur de notre football. Malgré le fait que les joueurs n’aient évolué ensemble que depuis seulement une semaine, l’équipe a montré de la qualité dans le jeu et une grande cohésion.

C’est encourageant pour l’avenir et pour le match retour prévu le 22 mars 2012 à Sousse.

Comme baptême de feu pour cette jeune équipe renforcée par des cadets, on peut miser sur l’avenir et c’est pourquoi l’ensemble des Mauritaniens férus de football doivent encourager cette prestation qui ouvre de nouvelles perspectives pour notre football national à travers les Cadets et les juniors.

Mohamed Feily dit Antar




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